Archives
Citations de presse
« Sa maîtrise du geste cybernétique est à ce point parfaite… » Le Provençal
« Jean-Charles Piano arrivait à créer une illusion parfaite… » Le Méridional
« Un marquis du 16ème siècle plus vrai que nature …» Le Provençal
« Mène sa danse robotique avec une rigueur toute starwarzienne… » Le Figaro
« Le mime Jean-Charles Piano à fait un tabac, hier… » Le Méridional
« Un étonnement teinté d’admiration devant la prestation » Le Provençal
« De véritables happening surprenants… » Journal de la fête du Plateau
« Jean-Charles Piano présente un spectacle de rue original et décalé… » En Scènes
« Ses qualités de mime avaient marqué les spectateurs » Le Provençal
« Un masque inquiétant mais un numéro époustouflant… » Le Provençal
« Entre mime et rires, Jean-Charles séduit… » La Provence
« Nous livre ses talents sans démesures… » Var Matin
« Un robot qui a du savoir vivre… » La Provence
« Mozart, un santon, un androïde prennent tous vie grâce à Jean-Charles… » Aix en Ville
« Un travail de mime et de danse important… » La Provence
Archives collaborations artistiques
Les expériences professionnelles ci-dessous sont issues de rencontres improbables, suite à mes animations de rue, il y en a eu beaucoup, mais je résume ici celles qui sortent le plus de mon ordinaire, en terme de création, et de collaboration artistique, cette page est en cours de maintenance, d'autre sujets vont être relatés, les collaborations avec diverses Compagnies seront présentées sur une autre page, patience...
1990
En l’an 1990, j’ai eu le plaisir de participer à la promotion du film Robocop 2, revêtant le costume prêté à l’époque par la Twentieth Century Fox, aux directeurs des cinémas qui m’avaient engagé après m'avoir vu jouer un de mes numéros de mime robotique, au hasard de leur promenade sur le cours Mirabeau, un samedi soir.
La tenue, composée d’une combinaison noire épaisse en mousse sculptée aux abdominaux, d’une mentonnière en caoutchouc, d’une cagoule, d’un casque, et de l’armure en résine, pesait environ 30 kilos, peu fonctionnelle, deux employés de la salle devaient m’aider à rentrer et sortir de la voiture affectée à me déposer vers les lieux d’animations.
Merci à Jean-Eric Ely pour avoir retrouver ces photographies d'archives qui m'ont permi d'illustrer cette expérience
Grâce à cette expérience, j'allais apporté quelques modifications à un de mes personnages "Cröm V1", en matériaux semi-rigides, et créer mes premiers personnages en matériaux rigides « Cröm 2 », "Cröm" et "Eksël" très différents de Robocop, car beaucoup plus léger et avec lequel mes mouvements s’exécutent sans contraintes.
Je remercie l'initiative avisée de Marcel et Jean-Marie Guillaume, badauds d'un samedi soir
et directeurs du complexe cinématographique, car rien ne laissait présager, qu'en partie grâce à cette rencontre
j'allais obtenir plus tard quelques contrats et plateaux télé avec mes créations.
Le 2 février 2014 est sortie une version actualisée du film ROBOCOP, pour faire un clin d’œil à l’occasion de l'évènement, j’ai aujourd’hui le plaisir de vous proposer moi aussi une version actualisée du numéro de mime que je produisais à l'époque en spectacle de rue, (eh oui, 23 ans plus tard, je suis toujours dans la course !)
Michèle Fauque
Michèle et son mari passent par la place aux herbes, un soir d'hiver glacial, je suis frigorifié mais assez en forme à l'époque,pour feindre d'ignorer ce détail méteorologique. Michèle me donne sa carte de visite, me demandant de la rappeler. "Agence de communication 8ème ciel". Cette rencontre donna lieu à une collaboration qui fut pour moi la première occasion de créer une animation "sur mesure", pour les produits de la société Parefeuille Provence, basée sur Avignon. Michèle me présenta le directeur de la société parefeuille, puis m'emmena donc sur le lieu dit "Fournaise", bien hasardemment nommé puisque s'y trouvent les fours où l'on fabrique le précieux carrelage de terre cuite, mon intention étant alors de m'imprégner de l'ambiance de ce lieu particulièrement lunaire en extérieur, et d'enregistrer les bruits en intérieur de l'usine. J'enregistrais notamment ceux des sonneurs de carreaux, qui jugent en frappant dessus, si un carreaux sonne bon pour la vente, ou pour être mis au rebus. De retour je mis au point la bande musicale qui servit à mon personnage de mime "Cyborg". Michèle Fauque, responsable de l'agence 8ème ciel, pour la foire internationnale de Barcelone, en organisatrice très professionnelle et bienveillante, parlant de plus l'espagnol couramment, réunit avec elle sur les lieux de l'évènement "Matimex", les protagonistes de l'aventure, directeur, sous-directeur de Parefeuille Provence, et moi-même, pour un séjour hispanisant et chargé d'images, alors pour moi associées au travail, au voyage, et à ma première expérience en terme de construction et de collaboration...
1998
Philippe Sanial
Un soir d'été sur la côte d'azur, Philippe se promenait en famille sur le port, nous ne nous connaissons pas alors, attendant que l'attroupement occasionné par mon numéro se dissipe, il m'avait demandé une carte de visite, comme à l'accoutumé j'imaginais que cette carte pouvait, comme dans la plupart des cas, partir à la poubelle. Mais deux ans plus tard, il me contacta pour participer à un évènement qui m'amena à créer des chorégraphies sur le thème de l'automobile, je concoctais alors mes bruitages en enregistrant les sons de rasoirs electriques, de perceuses et autres appareils ménagers, je puisais diverses musiques adaptables au thème, bruits de moteurs vrombissants, et je mixais le tout, pour être certain d'être engagé sur ce salon internationnal de l'automobile que fut "Laurexpo 2000", à ST Etienne. Cet évènement allait me donner l'occasion derencontrer de haut designers de l'automobile (Ferrari, Lancia, Alfa Roméo etc...) Ce contrat fut honoré grâce à Philippe Sanial, alors directeur du groupe LAURENT, dont je garde, pour avoir discuté souvent avec lui de divers sujets, entre mes prestations durant ces cinq jours d'engagement, le souvenir d'un homme d'exception.
10ème anniversaire
Ameylia Saad Woo
Au cours d'une de mes animations de rue, une jeune femme passant par là, rapidement me dit de loin : "c'est le stabat mater de Pergolèse! je le chante!". Puis elle poursuit son chemin. Quelques jours plus tard, je croise cette personne et freine mon vélo en lui disant : "vous, vous êtes chanteuse lyrique" je réalisais sa surprise, ne me connaissant pas sans mon masque, et je justifiais donc aussitôt mon propos. Quelques semaines plus tard la responsable de l'Association Opéra, me contactait, non pas suite à cette rencontre, comme j'eus pu le croire, mais pour avoir pris ma carte de visite, quatre ans auparavant ! Sa demande : un numéro de mime pour accompagner une harpiste (dont je ne me souviens plus du nom) lors du festival de la harpe en Arles, présidé pour l'occasion par la célèbre harpiste Marielle Nordmann, j'acceptais la proposition, précisant que je connaissais depuis peu une chanteuse soprano et harpiste sur Aix, je proposais donc de réaliser ce projet avec Ameylia Saad Woo, m'évitant de plus, de me déplacer en Arles pour des répétitions avec une artiste qui m'était inconnue. Ma proposition fut acceptée par la Directrice et par Ameylia, déjà bien connue de l'association. J'enregistrais alors ses répétitions à la Harpe, sur le thème de son choix ("discorde") et je construisais chorégraphie et costumes, (munissant le mien de "dix cordes"). C'est ainsi que cette rencontre m'intégra à un milieu très différent de mon terrain artistique habituel, au travail d'une chanteuse lyrique et harpiste talentueuse et à une collaboration éphémère mais artistiquement enrichissante.
Archives danse
Date de dernière mise à jour : 05/07/2021